Le cuir français rayonne dans le monde. Ses savoir-faire ancestraux, perfectionnés au fil des millénaires, le positionnent sur un marché haut de gamme et luxe.
La filière du cuir est reconnue pour son excellence multisectorielle : de la peausserie à la ganterie en passant par la chaussure, la maroquinerie, l’horlogerie, la sellerie, le vêtement, l’ameublement, la décoration, la bagagerie ou encore l’automobile.
La France dispose de fleurons industriels. Parmi eux, les chaussures Weston fabriquées à Limoges depuis 1890. La sellerie et maroquinerie Hermès existe depuis 1837 et les gants Agnelle, à Saint-Junien, depuis 1937… Plus en amont, les savoir-faire séculaires des tanneries et mégisseries françaises sont appréciés de nombreux secteurs et très convoités par les grands du luxe. Plusieurs structures ancestrales ont fait leur entrée dans des groupes.
Des berceaux historiques de fabrication sont ancrés dans l’Hexagone. La ganterie à Saint-Junien et Millau. La chaussure à Romans-sur-Isère et Cholet. La mégisserie à Graulhet…
Une centaine de métiers spécifiques gravitent autour de cette matière organique et durable.
133 000 personnes s’emploient à la servir. Et 12 800 entreprises animent le secteur. 80% d’entre elles sont des Très Petites Entreprises (TPE) ou des Petites et Moyennes Entreprises (PME) qui perpétuent les traditions, transmettent les connaissances et favorisent la recherche et le développement.
Le cuir français s’impose sur l’échiquier international.
La France est un des leaders mondiaux de peaux de veau. C’est aussi le 3e exportateur de cuirs, peaux brutes et articles de maroquinerie derrière les Etats-Unis et l’Australie et le 4e exportateur mondial d’articles de cuir.
Sources : Conseil National du Cuir, FFTM, FFCP, FFM
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Le cuir français, une matière contrôlée